Les initiations Reiki sont payantes et
parfois chères. Aussi, le Reiki suscite la plus grande méfiance à
cause de son rapport à l’argent. Pourquoi une méthode de guérison
holistique sacrée se basant sur une énergie universelle et
accessible à profusion est elle payante ?
L’origine de cela vient de Mikao Usui et de ses premières expériences avec le Reiki…
Après avoir reçu ce que l’on pourrait nommer un Satori et être descendu de la montagne, il décida de mettre immédiatement en application ce qu’il avait découvert. Les meilleurs patients étaient là, à portée de main : des mendiants. Il se mit à faire du Reiki à tous les mendiants qu’il rencontrait. Ils furent tous guéris de leurs maux.
Voyant l’efficacité du Reiki, Usui continua à aider gratuitement, sans compter ; avec le cœur.
Mais au bout d’un certain temps, il se rendit compte que certains des mendiants (pour ne pas dire tous) revenaient avec les mêmes maux et faisaient toujours la manche. Usui alla alors les voir et leur demanda pourquoi ils étaient de nouveau mendiants alors qu’ils avaient été guéris et qu’ils pouvaient travailler. Ceux-ci répondirent qu’ils préféraient la facilité et que mendier ne fatiguait pas comme un véritable travail. Cela fit réfléchir Usui.
Comment des personnes que l’on aide peuvent ne pas prendre conscience de la nouvelle chance qui leur est offerte en les aidant, qui plus est sans rien demander en retour ?
Parce que justement on ne leur demandait rien en retour ! Si ces personnes sont soignées gratuitement, elles ne font pas d’efforts et n’ont pas besoin d’en faire… Il n’y a pas d’implication de la part des patients.
Or, les maladies, du point de vue du Reiki, sont des déséquilibres énergétiques somatisés. Mais elles ont un rôle : celui de nous faire réfléchir aux causes qui sont à l’origine des maux. Cela ne peut se faire s’il n’y a pas de réelle implication de la part du patient. Il ne doit pas rester passif, mais être véritablement actif. Il doit comprendre pourquoi il est malade, que ce soit physique ou psychologique. Sinon le Reiki n’agira que sur une période limitée, car il ne fera que supprimer la maladie, pas l’environnement ainsi que la manière d’être et de penser qui ont engendrés cette maladie. Les véritables causes des déséquilibres seront toujours présentes, et auront de nouveau des conséquences néfastes sur la personne dans un futur proche.
Cela explique que le praticien Reiki doit aussi être comme un « psychologue », dans le sens où il doit discuter avec le patient, afin que ce dernier comprenne les dérèglements qui causent ses problèmes et pour qu’il puisse, de lui-même et avec comme aide l’énergie d’Amour du Reiki, éradiquer de manière définitive les mauvais schémas de sa vie.
Alors interviendrez-vous sûrement, quel rapport avec l’argent ? Dans la société actuelle, l’argent est le maître étalon de tout ce qui nous entoure. Quelque chose de cher est plus sophistiqué que quelque chose de moins cher, ou gratuit.
Une discipline qui l’a bien compris et qui l’applique est la psychologie. Les séances sont chères ; mais à cause de ce prix, les patients vont réellement s’impliquer pour « rentabiliser » l’argent qu’ils ont dépensé. C’est un peu le monde à l’envers car on devrait d’autant plus apprécier une aide si elle est gratuite. Mais dans le monde médical, ce n’est pas le cas.
Il existe de nombreux cas de malades qui, se sentant mal, décident d’aller voir le médecin. Ils envisagent donc d’aller dans la salle d’attente, de subir une auscultation, de payer la consultation, d’aller à la pharmacie et de payer les médicaments. C’est tellement bien ancré dans leur esprit, tellement accepté (même les déplacements et les dépenses) qu’ils peuvent se sentir mieux voire guérir avant même d’arriver à la salle d’attente. Cela montre la réelle démarche d’implication et la puissance du mental dans de tels cas.
Le praticien Reiki doit lui aussi veiller à ce que ses futurs patients s’impliquent réellement dans le processus de guérison. Et la première étape est le don d’une partie de soi qui nous coûte. Malheureusement c’est l’argent dans notre société occidentale.
Reste maintenant le cas particulier des initiations. Pour le futur initié, c’est ici encore plus important. Il va devenir capable de faire du Reiki sur lui-même, mais aussi de le faire sur autrui ! Le maître doit être sûr de la réelle implication de la personne. Ce n’est pas une chose que l’on donne à la légère. C’est un don très important ! Le prix des initiations est donc un premier filtre qui permet d’écarter les simples curieux ou les personnes qui ne s’y intéressent que par phénomène de mode.
Mais comment font les personnes qui n’ont pas les moyens ? Et bien elles seront d’autant plus méritantes qu’elles auront économisé de préférence pour être initiées au Reiki plutôt que d’aller faire du ski en février… Il faut se rendre compte de l’argent que l’on dépense dans des futilités. Toutes ces dépenses nous paraissent naturelles tellement nous sommes abrutis par les publicités et les offres de la société de consommation. Il nous paraît bien plus légitime d’acheter un lecteur DVD à 150 euros que de se faire initier au premier degré de Reiki… Notre rapport à la matière, au luxe, est bien plus vicieux, car nous ne nous en rendons même pas compte.
Une remarque arrive alors très rapidement, pourquoi le degré de maîtrise atteint des sommes aussi colossales ? Pour les mêmes raisons… La maîtrise exige de la personne qu’elle ait eu une bonne expérience de la pratique du Reiki. Si n’importe qui pouvait se la payer au bout de 6 mois, on se retrouverait vite avec des maîtres sans expérience, initiant à tout va, sans discernement, sans donner d’exemples concrets de travail à ses élèves. De plus, cela exige une énorme implication personnelle, preuve que l’on accorde bien plus d’importance au Reiki qu’à de belles vacances ou bien à des biens de consommation. Au statut de maîtrise, on travaille non pas sur une personne ou un groupe de personnes, mais sur le Monde !
L’idéal pour une initiation Reiki serait d’avoir le même type de relation « maître/disciple » qu’en Inde. [Ndr : attention, nous ne parlons pas des nouveaux gourous indiens New Age, mais bel et bien des Gurus tels qu’ils existaient avant leur dénaturation.] Dans ce cas, la connaissance de l’autre serait optimale. Le maître pourrait juger la maturité de l’élève dans la vie de tous les jours, à chaque instant. Et il ne délivrerait l’initiation qu’au moment opportun.
Malheureusement, de nos jours, dans les pays occidentaux, c’est impossible. Il fallait donc trouver un palliatif, ce fut l’argent.
C’est à chacun de changer sa vision de l’argent. Il n’est pas que néfaste. Les maîtres Reiki doivent d’ailleurs utiliser cet argent avec respect, avec le but qu’il serve à aider ou à payer des stages, des matériels adéquats pour les traitements Reiki, acheter quelques livres pour les initiés qui resteront deux jours chez soi, et non pas pour acheter des produits de luxe ou pour la satisfaction personnelle.
C’est aussi une marque de reconnaissance pour le travail effectué par le maître lors de l’initiation. Car celui-ci prend deux jours pour être entièrement à la disposition de ses élèves. Il est présent, non seulement pour l’initiation, mais aussi pour présenter son propre vécu du Reiki, exposer son expérience, ses méthodes de travail, ouvrir des perspectives de recherches à ses élèves ainsi que répondre à leurs questions.
Enfin, une chose à tendance à être oubliée… Lorsqu’un maître initie, il ne le fait pas que pendant deux jours… Il se doit de suivre ses élèves, les guider lors de leurs expériences, lors de leur pratique, répondre à leurs questions… Une initiation, tout comme une relation maître/élève, ne dure pas que deux jours dans le Reiki, mais toute la vie…
L’origine de cela vient de Mikao Usui et de ses premières expériences avec le Reiki…
Après avoir reçu ce que l’on pourrait nommer un Satori et être descendu de la montagne, il décida de mettre immédiatement en application ce qu’il avait découvert. Les meilleurs patients étaient là, à portée de main : des mendiants. Il se mit à faire du Reiki à tous les mendiants qu’il rencontrait. Ils furent tous guéris de leurs maux.
Voyant l’efficacité du Reiki, Usui continua à aider gratuitement, sans compter ; avec le cœur.
Mais au bout d’un certain temps, il se rendit compte que certains des mendiants (pour ne pas dire tous) revenaient avec les mêmes maux et faisaient toujours la manche. Usui alla alors les voir et leur demanda pourquoi ils étaient de nouveau mendiants alors qu’ils avaient été guéris et qu’ils pouvaient travailler. Ceux-ci répondirent qu’ils préféraient la facilité et que mendier ne fatiguait pas comme un véritable travail. Cela fit réfléchir Usui.
Comment des personnes que l’on aide peuvent ne pas prendre conscience de la nouvelle chance qui leur est offerte en les aidant, qui plus est sans rien demander en retour ?
Parce que justement on ne leur demandait rien en retour ! Si ces personnes sont soignées gratuitement, elles ne font pas d’efforts et n’ont pas besoin d’en faire… Il n’y a pas d’implication de la part des patients.
Or, les maladies, du point de vue du Reiki, sont des déséquilibres énergétiques somatisés. Mais elles ont un rôle : celui de nous faire réfléchir aux causes qui sont à l’origine des maux. Cela ne peut se faire s’il n’y a pas de réelle implication de la part du patient. Il ne doit pas rester passif, mais être véritablement actif. Il doit comprendre pourquoi il est malade, que ce soit physique ou psychologique. Sinon le Reiki n’agira que sur une période limitée, car il ne fera que supprimer la maladie, pas l’environnement ainsi que la manière d’être et de penser qui ont engendrés cette maladie. Les véritables causes des déséquilibres seront toujours présentes, et auront de nouveau des conséquences néfastes sur la personne dans un futur proche.
Cela explique que le praticien Reiki doit aussi être comme un « psychologue », dans le sens où il doit discuter avec le patient, afin que ce dernier comprenne les dérèglements qui causent ses problèmes et pour qu’il puisse, de lui-même et avec comme aide l’énergie d’Amour du Reiki, éradiquer de manière définitive les mauvais schémas de sa vie.
Alors interviendrez-vous sûrement, quel rapport avec l’argent ? Dans la société actuelle, l’argent est le maître étalon de tout ce qui nous entoure. Quelque chose de cher est plus sophistiqué que quelque chose de moins cher, ou gratuit.
Une discipline qui l’a bien compris et qui l’applique est la psychologie. Les séances sont chères ; mais à cause de ce prix, les patients vont réellement s’impliquer pour « rentabiliser » l’argent qu’ils ont dépensé. C’est un peu le monde à l’envers car on devrait d’autant plus apprécier une aide si elle est gratuite. Mais dans le monde médical, ce n’est pas le cas.
Il existe de nombreux cas de malades qui, se sentant mal, décident d’aller voir le médecin. Ils envisagent donc d’aller dans la salle d’attente, de subir une auscultation, de payer la consultation, d’aller à la pharmacie et de payer les médicaments. C’est tellement bien ancré dans leur esprit, tellement accepté (même les déplacements et les dépenses) qu’ils peuvent se sentir mieux voire guérir avant même d’arriver à la salle d’attente. Cela montre la réelle démarche d’implication et la puissance du mental dans de tels cas.
Le praticien Reiki doit lui aussi veiller à ce que ses futurs patients s’impliquent réellement dans le processus de guérison. Et la première étape est le don d’une partie de soi qui nous coûte. Malheureusement c’est l’argent dans notre société occidentale.
Reste maintenant le cas particulier des initiations. Pour le futur initié, c’est ici encore plus important. Il va devenir capable de faire du Reiki sur lui-même, mais aussi de le faire sur autrui ! Le maître doit être sûr de la réelle implication de la personne. Ce n’est pas une chose que l’on donne à la légère. C’est un don très important ! Le prix des initiations est donc un premier filtre qui permet d’écarter les simples curieux ou les personnes qui ne s’y intéressent que par phénomène de mode.
Mais comment font les personnes qui n’ont pas les moyens ? Et bien elles seront d’autant plus méritantes qu’elles auront économisé de préférence pour être initiées au Reiki plutôt que d’aller faire du ski en février… Il faut se rendre compte de l’argent que l’on dépense dans des futilités. Toutes ces dépenses nous paraissent naturelles tellement nous sommes abrutis par les publicités et les offres de la société de consommation. Il nous paraît bien plus légitime d’acheter un lecteur DVD à 150 euros que de se faire initier au premier degré de Reiki… Notre rapport à la matière, au luxe, est bien plus vicieux, car nous ne nous en rendons même pas compte.
Une remarque arrive alors très rapidement, pourquoi le degré de maîtrise atteint des sommes aussi colossales ? Pour les mêmes raisons… La maîtrise exige de la personne qu’elle ait eu une bonne expérience de la pratique du Reiki. Si n’importe qui pouvait se la payer au bout de 6 mois, on se retrouverait vite avec des maîtres sans expérience, initiant à tout va, sans discernement, sans donner d’exemples concrets de travail à ses élèves. De plus, cela exige une énorme implication personnelle, preuve que l’on accorde bien plus d’importance au Reiki qu’à de belles vacances ou bien à des biens de consommation. Au statut de maîtrise, on travaille non pas sur une personne ou un groupe de personnes, mais sur le Monde !
L’idéal pour une initiation Reiki serait d’avoir le même type de relation « maître/disciple » qu’en Inde. [Ndr : attention, nous ne parlons pas des nouveaux gourous indiens New Age, mais bel et bien des Gurus tels qu’ils existaient avant leur dénaturation.] Dans ce cas, la connaissance de l’autre serait optimale. Le maître pourrait juger la maturité de l’élève dans la vie de tous les jours, à chaque instant. Et il ne délivrerait l’initiation qu’au moment opportun.
Malheureusement, de nos jours, dans les pays occidentaux, c’est impossible. Il fallait donc trouver un palliatif, ce fut l’argent.
C’est à chacun de changer sa vision de l’argent. Il n’est pas que néfaste. Les maîtres Reiki doivent d’ailleurs utiliser cet argent avec respect, avec le but qu’il serve à aider ou à payer des stages, des matériels adéquats pour les traitements Reiki, acheter quelques livres pour les initiés qui resteront deux jours chez soi, et non pas pour acheter des produits de luxe ou pour la satisfaction personnelle.
C’est aussi une marque de reconnaissance pour le travail effectué par le maître lors de l’initiation. Car celui-ci prend deux jours pour être entièrement à la disposition de ses élèves. Il est présent, non seulement pour l’initiation, mais aussi pour présenter son propre vécu du Reiki, exposer son expérience, ses méthodes de travail, ouvrir des perspectives de recherches à ses élèves ainsi que répondre à leurs questions.
Enfin, une chose à tendance à être oubliée… Lorsqu’un maître initie, il ne le fait pas que pendant deux jours… Il se doit de suivre ses élèves, les guider lors de leurs expériences, lors de leur pratique, répondre à leurs questions… Une initiation, tout comme une relation maître/élève, ne dure pas que deux jours dans le Reiki, mais toute la vie…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire